Un petit texte léger et amoureusement machiste d'Ernestine, inspiré d'un Brassens qui aurait croisé Bobby... à mettre en musique ;-)
Fleur était fade et générique
J’aurais voulu qu’elle prenne parti
J’aurais aimé qu’elle s’implique
Et qu’elle s’enflamme dans les dîners
Hortense belle hors du temps mais plus intense
M’aura guéri de la passion pour un moment
Violette est trop violente ça m’inquiète
Et Capucine je capitule elle me bassine
J’file voir Ursule avant qu’Violette ne m’assassine
Mes amies fleurs
Ces belles plantes toutes me tentent
Moi l’joli cœur
Je les trouve toutes éclatantes
Marguerite, la pauvrette elle m’irrite
Mais elle au moins, je dois l’avouer, a du mérite
Car grâce à elle de Valérie-Anne je suis remis
Courtisane au maniement de la tisane fort aguerrie
Et quant à Rose la délicieuse, mon adorée
Elle se r’fermait toujours sur elle quand j’l’arrosais
Un jour, le drame, sur la terrasse elle but la tasse
Et sans regret, éclaboussée, elle m’a quitté
Ben oui, mais celle que j’aime moi, c’est Huguette
Qui bien que n’étant point une fille en fleur
Vendait à Saint Sauveur sur le marché à la sauvette
Le muguet grâce auquel elle a conquis mon cœur.
Mes amies fleurs
Ces belles plantes toutes me tentent
Mais c’est Huguette désormais
De qui mon cœur se contente.
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